lundi 28 février 2011

Les tete a claque sur Wiki

Selon leur créateur Michel Beaudet, ce n'est plus qu'une question de semaines. Dans "deux ou trois mois", les célèbres "Têtes à claques" pourraient être diffusées sur les téléphones cellulaires français. L'ex-publicitaire confirme par ailleurs que ses personnages auront dans moins de deux ans, si tout se déroule comme prévu, leur propre série télévisée.

Michel Beaudet a terminé dimanche son premier séjour de promotion en France. Il a rencontré à cette occasion les responsables des deux des trois grands opérateurs de téléphonie mobile, Orange et SFR. Des contacts avec Bouygues Télécom, qui appartient au même groupe que la chaîne de télévision TF1, doivent avoir lieu prochainement.

"On s'est fait expliquer comment ça marche. Ce sont des grosses structures. C'est beaucoup plus complexe qu'au Québec. Mais il y a un très vif intérêt", a expliqué Michel Beaudet, qui, après Paris, s'est rendu à Cannes pour assister au Festival de la publicité.

L'objectif du père des "Têtes à claques" est que les Français puissent voir ces capsules humoristiques sur tous les réseaux, ce qui représente environ 48 millions d'abonnés.

"Mais si l'un d'entre eux nous fait une proposition pour avoir l'exclusivité, on la regardera", explique-t-il.

En ce qui concerne la télévision, Michel Beaudet continue de résister au chant des sirènes. En France, la chaîne cryptée (à péage) Canal Plus avait été, "bien avant les télévisions canadiennes", la première à lui faire une proposition, qu'il a refusée, comme toutes les autres.

Mais si pour l'instant, les "Têtes à claques" demeurent exclusivement des créatures Internet à propagation "virale", il n'en sera pas toujours ainsi. Dans une "phase 2", dans "environ un an et demi ", explique-t-il, Michel Beaudet prévoit bel et bien les faire passer au petit écran. Et rompre avec le format court.

"Ca ne sera pas des capsules mais des programmes de 30 minutes, comme South Park et les Simpsons", révèle-t-il.

Dans ses projets, en France comme ailleurs, Michel Beaudet pourrait bien avoir l'embarras du choix. Ici, la rumeur autour des Têtes à claques (le "buzz", comme disent aussi les Français) tient du phénomène. Environ 750 000 des quelques 3 millions visiteurs mensuels du site sont des Français, un chiffre qui va en croissant. Adolescents ou employés de bureau, ils ne jurent plus désormais que par le "Willi Waller", "la belle Cécile" ou le vol "DC one-thirty-two".

Du coup, la France a déroulé le tapis rouge pour l'inventeur des "Têtes à claques". Les médias français (article dans Le Monde, un portrait à venir dans Libération, interviews diverses) lui ont accordé un traitement qui ferait rêver la plupart des chanteurs débarquant à Paris pour la première fois avec leurs chansons sous le bras.

"Vrai qu'elles méritent souvent des claques, ces têtes-là, mais qu'elles nous font surtout mourir de rire", a écrit Le Monde.

Au fil de ses entretiens, Michel Beaudet a acquis une certitude : non, il n'adaptera pas les Têtes à claques "en français".

"Tout le monde m'a dit de ne pas toucher à l'accent, a raconté l'auteur. On ne créera pas de site français non plus. Par contre, on fera peut-être à l'occasion des capsules avec des références plus françaises, dans lesquelles, par exemple, il y a aura du soccer plutôt que du hockey."

saga des Têtes à claques

Têtes à claques is a French-language humour website created on August 16, 2006. ... In 2007 Têtes à claques started pre-sales of its Region 1 DVDs. ... Lancée en 2006 sur le Web, puis diffusée sur la chaîne Radio-Canada, la série culte d’animation est-elle en passe de lasser. Anatomie d’un fulgurant succès avec son créateur, Michel Beaudet. ne pelle à neige munie d’un écran LCD pour déblayer en regardant la télé. Une tapette à mouches à claquer en rythme sur sa bedaine pour faire saillir les abdos. Un épluche-patates qui, incroyable, permet d’éplucher les patates. Il fallait y penser, Uncle Tom l’a fait. Ce vendeur de téléachat aux dents démesurées n’est jamais à court de laïus promotionnels absurdes. C’est une tête à claques, figure phare de la série éponyme. Le vent de folie des Têtesaclaque est né d’un pet de grenouille. Un raccourci qui résume les débuts hasardeux de ce phénomène. Petit rappel pour les profanes : en 2006, un ancien publicitaire québécois, Michel Beaudet, a envie de concevoir une émission éducative en stop motion (animation image par image). Fasciné par le travail des studios Aardman (Wallace et Gromit, Chicken Run), il déchante rapidement. « Je perdais un temps fou pour animer les yeux et la bouche des personnages, alors j’ai filmé mon visage pour l’incruster par ordinateur sur les têtes en pâte à modeler. »

C’est cette technique improvisée qui donne aux Têtes à claques leur impayable air de famille. En phase de tests, Beaudet improvise ses textes : « Je disais des niaiseries, et ça a fait rire tous mes copains. » Le fameux sketch des batraciens pétomanes voit ainsi le jour, premier d’une longue série de clips –plus d’une centaine à ce jour. Beaudet montre sa patte de publicitaire : personnages marquants, sens de la formule, goût du gimmick. « Les Têtes à claques, c’est une déformation de mon métier, une production de contenu rapidement ­consommé », reconnaît-il. Parmi ses personnages loufoques en proie aux tracas du quotidien, on trouve de tout, du policier benêt au gamin facétieux, en passant par un génie (de lampe) syndicaliste tenté par la grève du vœu. C’est tout de suite l’engouement pour Uncle Tom, Johnny Boy, Monique ou Captain Kung-fu.

Des chaînes de télé sont intéressées mais, impatient, Beaudet met ses créatures en ligne. C’est un tabac. Lancé le 16 août 2006, le site tetesaclaques.tv accueille plus de 3 millions de visiteurs en trois mois. Le Québec compte près de 4,8 millions d’internautes, on peut donc parler de triomphe. Très vite assisté par deux animateurs chevronnés, Hugo Caron et Simon Parizeau, Beaudet fait d’abord tourner sa petite entreprise de chez lui, à Boucherville, près de Montréal. « On travaillait dans mon sous-sol. Le matin, je descendais, ils étaient déjà là, à prendre le café. » Aujourd’hui, sa boîte de production, Salambo, a des bureaux, du personnel, de vrais studios.

« Il faut vivre au Québec pour comprendre à quel point les Têtes à claques ont été un phénomène ­culturel. Après quelques mois seulement, des expressions entendues dans les capsules ont fait leur apparition dans le langage populaire. Pas une journée au bureau sans que quelqu’un ne balance un ‘‘comment c’qui va mon Johnny Boy  !” Un vrai culte », raconte Dominic Arpin, journaliste spécialiste du Web, basé à Montréal. Des rubriques culturelles aux pages écono­miques, les médias québécois couvrent sans relâche cette success-story, attisant l’hystérie qu’eux-mêmes dénonceront plus tard.

La France embraye, car les internautes français ont vite succombé aux délires de Beaudet. Au point qu’ils représentent aujourd’hui plus du quart des visiteurs. Après la chaîne publique Radio-Canada qui achète les droits de diffusion, c’est Canal + qui sort le chéquier. La chaîne cryptée est d’ailleurs le tout premier média (québécois inclus) à contacter Beaudet. Elle diffuse les sketchs le dimanche après-midi, en clair, en version sous-titrée. Mais surtout pas doublée ! Car l’accent québecois hypertrophié est sans conteste l’une des raisons du succès de ces animations, autant, sinon plus, que l’humour, d’une finesse parfois discutable. Pas question donc de traduire les jurons « tabernacle » par des « putain ».

samedi 19 février 2011

Têtes à claques sur wikipédia

Têtes à claques est un site humoristique québécois créé le 16 août 2006 par l’ex-publicitaire Michel Beaudet, proposant aux internautes une série de courts clips vidéos d’animation en volume qui mettent en scène différents personnages humoristiques et des situations cocasses. Très vite popularisé grâce à Internet, le site connaît aujourd'hui un très grand succès. Certains des clips animés sont diffusés à la télévision, à la chaîne canadienne Radio-Canada depuis le 17 décembre 2007 et par la chaîne française Canal+ depuis janvier 2008. Le créateur des Têtes à claques, Michel Beaudet, publicitaire de métier, voulait originalement créer une émission éducative pour enfants en créant des animaux avec de la pâte à modeler. Ces animaux auraient raconté leur vie, leur habitat naturel et d’autres informations sur eux avec quelques gags enfantins. Il a sculpté des grenouilles et, après des tests, s’est amusé à les faire péter dans l’eau. Après avoir montré le résultat à ses proches, ceux-ci furent plus amusés par les grenouilles qui pètent que par l’idée originale.Le site fut créé le 16 août 2006 par Beaudet, qui commenta :