samedi 8 novembre 2008

Tacos à claquos por favor!

Michel Beaudet a le regard tourné vers l’avenir. Le pendant anglophone de son site Internet, lancé cet été, commence à attirer l’attention, dit-il en précisant qu’il ne s’attend pas à une explosion de popularité comme celle qu’il a connue au Québec. Puisque les capsules ont déjà été vendues en Espagne, une version entièrement espagnole du site est aussi envisagée à moyen terme.Nous pourrons visionner les clips des têtes à claques.tv en trois langues! À quand l'allemand? Ils méritent aussi d'avoir le droit de visionner les capsules des têtes à claques.

jeudi 16 octobre 2008

Parodie super poche des têtes à claques



J’ai découvert hier un site qui présente de courts sketches humoristiques québécois, et ça vaut le coup d’oeil, c’est sur tetesaclaques.tv. De petits personnages avec un grosse bouche, de gros yeux et un fort accent québécois font des clips hilarants dans la veine des Deschiens ! Je conseille entre autres le Pilote, le Boxeur, la Visite… Enfin vous m’en direz des nouvelles !

Et puisque l’on parle du loup… j’ai ajouté dans la section des liens un article que j’ai trouvé particulièrement intéressant, et pour une fois, sans complaisance ni langue de bois concernant l’accueil des immigrants français par le Québec. L’image idyllique qu’on a de la Belle-Province ici en France en prend un coup, mais il faut bien prendre conscience qu’autant en France les québécois sont appréciés et jouissent d’un accueil excellent, autant l’inverse est faux - Attention : nos amis québécois… je parle là de la société en général face à l’image qu’on s’en fait ici, pas des individualités. D’ailleurs la plupart d’entre vous a quitté le Québec, justement ! C’est par ici, ça s’intitule “Maudit Québec” J’attendais d’ailleurs avec impatience de découvrir ce type de thématique développée par des québécois, dans un journal québécois, et avec des réactions québécoises…

vendredi 22 août 2008

Les Têtes à claques sont-elles mortes ?

Il y a eu un DVD, des publicités pour vendre des friandises et des cellulaires, des T-shirts, un porte-clés et même un parfum d’auto… Le battage publicitaire de l’an dernier a-t-il tué le phénomène Internet québécois des Têtes à claques? Les chiffres sont catégoriques : depuis le mois de novembre 2007, où les campagnes publicitaires liées aux Têtes à claques battaient leur plein, la fréquentation du site Tetesaclaques.tv a dégringolé de 70%, selon les données d’Alexa.com. Rappelons qu’en novembre 2007, le site qui diffuse les clips humoristiques de Michel Beaudet et son équipe était l’un des 400 sites Web les plus visités au Canada et l’un des 550 en France, selon Alexa. Et qu’en décembre 2006, quatre mois seulement après son lancement, il comptait 3,2 millions de visiteurs uniques.«Il y a eu une surdose de merchandising. On s’est associés à trop de marques, et on s’est fait un peu fourrer par des gens sans scrupules. Ça a dégénéré», a récemment confié au quotidien français Libération l’ex-publicitaire Michel Beaudet.

Saturation publicitaire
Il est clair que les Têtes à claques ont été surexposées. Au début de 2007, les marionnettes aux yeux exorbités dénommées Raoul, Monique, Uncle Tom et autres commandant du vol DC-132 ont été utilisées pour faire la promotion de cellulaires de Bell Canada. Puis, ce fut le tour à partir de mai de jus Lassonde vendus chez Alimentation Couche-Tard. En juin, d’une collection de T-shirts vendus chez Zellers, L’Aubainerie, etc.En août 2007, Gabriel, Samuel et les autres débarquent en France. L’opérateur mobile français SFR lance la campagne «Ça va ouatcher» pour promouvoir un nouveau forfait destiné aux moins de 25 ans. À noter que celle-ci a remporté en juin dernier le 22e Grand Prix Stratégies/La Poste, qui récompense les meilleures initiatives françaises en marketing relationnel et opérationnel. Elle comprenait notamment un micro-site qui a enregistré 400 000 visiteurs uniques et un millier de participants à un concours en ligne. Résultat : la marque en a pris un coup auprès du grand public. Mais, peut-on aller jusqu’à dire que celui-ci est fatal? L’équipe de Beaudet semble persuadée du contraire, et relève les manches pour s’en sortir…

Exporter le concept à l’international
Le samedi 16 août, le jour anniversaire des deux années d’existence du site Web, sera dévoilée la nouvelle version des Tetesaclaques.tv. Celle-ci sera davantage orientée vers les internautes français : possibilité de visionner les clips avec sous-titres, nouveaux clips inspirés des Français plus que des Québécois, etc. Et surtout, l’intégralité des clips sera disponible. En septembre prochain doit être lancée la version anglaise des Têtes à claques. Les personnages ne devraient pas être spécifiquement nord-américains, histoire de cibler le public le plus large possible. Enfin, il serait également question d’un projet de site Web en espagnol.

vendredi 11 juillet 2008

L’écœurante saga des Têtes à claques.TV

Une pelle à neige munie d’un écran LCD pour déblayer en regardant la télé. Une tapette à mouches à claquer en rythme sur sa bedaine pour faire saillir les abdos. Un épluche-patates qui, incroyable, permet d’éplucher les patates. Il fallait y penser, Uncle Tom l’a fait. Ce vendeur de téléachat aux dents démesurées n’est jamais à court de laïus promotionnels absurdes. C’est une tête à claques, figure phare de la série éponyme. Le vent de folie des Têtes à claques est né d’un pet de grenouille. Un raccourci qui résume les débuts hasardeux de ce phénomène. Petit rappel pour les profanes : en 2006, un ancien publicitaire québécois, Michel Beaudet, a envie de concevoir une émission éducative en stop motion (animation image par image). Fasciné par le travail des studios Aardman (Wallace et Gromit, Chicken Run), il déchante rapidement. «Je perdais un temps fou pour animer les yeux et la bouche des personnages, alors j’ai filmé mon visage pour l’incruster par ordinateur sur les têtes en pâte à modeler.»

C’est cette technique improvisée qui donne aux Têtes à claques leur impayable air de famille. En phase de tests, Beaudet improvise ses textes : «Je disais des niaiseries, et ça a fait rire tous mes copains.» Le fameux sketch des batraciens pétomanes voit ainsi le jour, premier d’une longue série de clips - plus d’une centaine à ce jour. Beaudet montre sa patte de publicitaire : personnages marquants, sens de la formule, goût du gimmick. «Les Têtes à claques, c’est une déformation de mon métier, une production de contenu rapidement consommé», reconnaît-il. Parmi ses personnages loufoques en proie aux tracas du quotidien, on trouve de tout, du policier benêt au gamin facétieux, en passant par un génie (de lampe) syndicaliste tenté par la grève du vœu. C’est tout de suite l’engouement pour Uncle Tom, Johnny Boy, Monique ou Captain Kung-fu.Des chaînes de télé sont intéressées mais, impatient, Beaudet met ses créatures en ligne. C’est un tabac. Lancé le 16 août 2006, le site tetesaclaques.tv accueille plus de 3 millions de visiteurs en trois mois. Le Québec compte près de 4,8 millions d’internautes, on peut donc parler de triomphe. Très vite assisté par deux animateurs chevronnés, Hugo Caron et Simon Parizeau, Beaudet fait d’abord tourner sa petite entreprise de chez lui, à Boucherville, près de Montréal. «On travaillait dans mon sous-sol. Le matin, je descendais , ils étaient déjà là, à prendre le café.» Aujourd’hui, sa boîte de production, Salambo, a des bureaux, du personnel, de vrais studios.

«Il faut vivre au Québec pour comprendre à quel point les Têtes à claques ont été un phénomène culturel. Après quelques mois seulement, des expressions entendues dans les capsules ont fait leur apparition dans le langage populaire. Pas une journée au bureau sans que quelqu’un ne balance un ‘‘comment c’qui va mon Johnny Boy !" Un vrai culte», raconte Dominic Arpin, journaliste spécialiste du Web, basé à Montréal. Des rubriques culturelles aux pages économiques, les médias québécois couvrent sans relâche cette success-story, attisant l’hystérie qu’eux-mêmes dénonceront plus tard.La France embraye, car les internautes français ont vite succombé aux délires de Beaudet.Au point qu’ils représentent aujourd’hui plus du quart des visiteurs. Après la chaîne publique Radio-Canada qui achète les droits de diffusion, c’est Canal + qui sort le chéquier. Elle diffuse les sketchs le dimanche après-midi, en clair, en version sous-titrée. Mais surtout pas doublée ! Car l’accent québecois hypertrophié est sans conteste l’une des raisons du succès, autant, sinon plus, que l’humour, d’une finesse parfois discutable. Pas question donc de traduire les jurons «tabernacle» par des «putain».

lundi 9 juin 2008

Les Têtes à claques remportent le Grand Prix

L'opérateur mobile français SFR et son agence Publicis Dialog ont remporté le 22e Grand Prix Stratégies/La Poste pour leur campagne multicanal mettant en vedette les Têtes à claques.Ce concours récompense les meilleures initiatives en marketing relationnel et opérationnel. Selon le magazine Stratégies, l'opération reposait sur cinq personnages, chacun présentant l'un des forfaits de l'opérateur destinés aux utilisateurs de moins de 25 ans. Parmi les initiatives, le microsite Cavaouatcher.fr (désormais inactif) a été mis en ligne. En plus d'avoir accès à des webfilms, diffusés par la suite sur YouTube et Dailymotion, les internautes pouvaient se filmer et participer à un concours hebdomadaire.

Un site Wap a également été créé afin d'offrir du contenu pour téléphones mobiles (vidéos, sonneries, messages de répondeur). Il permettait aux abonnés SFR de recevoir sur leur cellulaire leur propre contribution au concours de lipdub (phénomène viral consistant à réaliser une vidéo musicale mettant en scène les employés d'une entreprise). L'offensive comprenait aussi des messages cinéma, radio, des bannières Web, de l'affichage, de la PLV et de l'affichage sur les portes battantes du métro parisien. Selon le magazine, cinq millions de MMS ont également été envoyés, parallèlement à 800 000 envois postaux et à un mini-magazine tiré à 1,47 million d'exemplaires. "Outre les nombreuses retombées dans les médias et les 120 000 vidéos vues sur Dailymotion et YouTube, le site a enregistré 400 000 visiteurs uniques et un millier de participants au concours de lipdub. Sur le Wap, 200 000 visiteurs uniques ont été comptabilisés pour plus de 350 000 «goodies» téléchargés", écrit Stratégies.

mercredi 21 mai 2008

Les Têtes à claques devant les tribunaux

Les casquettes Uncle Tom, les ouvre-bouteilles Raoul et les autres produits dérivés des Têtes à claques pourraient bientôt disparaître des étagères. Salambo Productions, propriétaire et productrice des Têtes à claques, a déposé mercredi dernier en Cour supérieure une requête en injonction interlocutoire contre Calego International, écrit le quotidien La Presse, vendredi. Dans la requête, Salambo demande à Calego de cesser de produire et de vendre ses produits dérivés ou d'en faire la publicité. Elle exige aussi que Calego lui remette tous ses produits dérivés, incluant les matériaux de productions, les moules et les emballages, faute de quoi, elle demande qu'ils soient détruits, avec preuve à l'appui. Le contentieux, souligne La Presse, a commencé au début de l'été. Selon une entente conclue en mars dernier, Calego devait assurer la mise en marché des produits dérivés des Têtes à claques jusqu'au 30 juin 2009.Salambo soutient que Calego aurait refusé à plusieurs reprises de suivre le processus d'approbation stipulé dans le contrat. Par exemple, Salambo n'aurait pas reçu pour approbation les échantillons de pré-production ou de production.

La mention du «copyright» n'aurait notamment pas figuré sur certains t-shirts. Calego aurait aussi mis en marché des produits dérivés non approuvés ou de "qualité inacceptable". De plus, Calego n'aurait pas remis les rapports de vente ou de comptabilité et n'aurait pas payé les redevances selon le délai prévu.En juin dernier, des représentants de Salambo auraient rencontré Stephen Rapps, président de Calego. Salambo se serait alors plainte de certains produits dérivés non conformes ou non approuvés.Le 3 juillet, Salambo révoquait le droit de Calego de produire et de mettre en marché les produits fautifs. Le même mois, une entente de rétrocession Retrocession Phase-Out Agreement était conclue et les articles violant les termes de l'entente devaient être rappelés et retirés du marché avant le 31 août. Calego devait aussi arrêter de développer et de vendre des t-shirts des Têtes à claques. Salambo allègue que Calego n'aurait pas respecté cette entente de rétrocession. Toujours selon la requête, les représentants de Salambo auraient essayé sans succès de rencontrer les représentants de Calego en septembre. Le 10 octobre, Salambo résiliait par courriel son entente avec Calego. Deux jours plus tard, Calego avisait qu'elle contestait cette résiliation.Le 29 octobre, les avocats de Salambo envoyaient finalement une mise en demeure à Calego. Calego aurait l'intention de continuer à vendre les produits dérivés des Têtes à claques jusqu'à l'expiration du contrat, en juin 2009.

Michel Beaudet = Têtes à Claques.TV

À moins d'avoir été dans le coma au cours de la dernière année, impossible de ne pas avoir entendu parler du phénomène créé par le concepteur publicitaire Michel Beaudet avec ses capsules absurdes mettant en vedette Uncle Tom, Raoul, le pilote, Monique et Lucien. Plus d'un an après la mise en ligne de tetesaclaques.tv, le principal intéressé s'étonne encore du succès des capsules qu'il a créées sans trop y penser: "J'ai écrit les clips Halloween et Willi Waller dans un avion, très rapidement, et les gens les ont tout de suite adorés", raconte-t-il pour illustrer à quel point le succès de ses capsules auprès du public n'a rien de calculé: "On a parfois un bon feeling concernant un clip mais, en général, on est incapable de prévoir la réaction des gens", affirme celui qui n'a pas pour objectif de faire rire les gens à tout prix avec les Têtes à claques.

On pourrait même dire que le rire n'est pas un ingrédient essentiel lorsqu'il crée une capsule: "Quand j'écris, j'essaie de rendre le dialogue le plus vrai possible. Je n'essaie pas d'écrire des textes de stand-up avec des punchs toutes les deux lignes. Je dirais même que la formule derrière les capsules est née d'un accident, car j'écrivais mes textes avant tout pour qu'ils fonctionnent sur le plan technique. Par exemple, le premier "Johnny Boy" ("Aye Johnny Boy, on s'en va au Café des éclusiers", ça vous dit quelque chose?) est à moitié improvisé, mais les gens ont tripé dessus. J'ai donc tenté de garder cette spontanéité-là, de ne pas sur-écrire mes textes", dit-il. En fait, ajoute Michel, la magie des Têtes à claques se produit toujours durant le tournage: "Quand je mets mes fausses dents et que je place ma tête dans la guillotine (pour le tournage, s'entend), c'est là que ça se passe. J'improvise beaucoup dans la plupart des capsules."

Tête à Claque n'ont plus l'attrait de la nouveauté

Ça devait arriver. Le phénomène allait s'essouffler, perdre de son amplitude, c'était écrit dans le ciel ou plutôt dans le peek incroyable qui portait cette étrange bibitte aux nues du net, il n'y a pas si longtemps. Justement parce que le succès fut si rapide et si fulgurant, la chute risquait d'être aussi brutale que l'ascension. " Si l'entreprise continue de cette façon, les Têtes à claques ne seront plus là dans les prochains mois ", avertit André Richelieu, professeur de marketing à l'Université Laval et expert en gestion de marque cité dans le magazine les Affaires du 1er novembre. Quand la bande des têtes à claques de Michel Beaudet est arrivée sur le net, ce fut la surprise et le succès automatique. Puis, l'irrésistible montée en popularité de Raoul, Johnny Boy et Uncle Tom et ses Willy Wallers. Les talks-shows, les reportages, TLMP, la machine est en marche et grave! «Ils» sont partout!

Or, au moment où Beaudet est plus occupé à gérer le succès et donner des entrevues qu'à écrire des capsules... elles sont un peu moins bonnes, font remarquer quelques langues sales. Mais qu'importe, les médias sont à broil et le site bat des records. Quand les premières bébelles des Têtes à Claques apparaissent dans les dépanneurs, certains commencent à être agacés. On dirait alors que les langues sales se multiplient au même rythme que les cossins. Quand Radio-Canada, avec de l'argent publique annonce qu'elle achète la série de Beaudet à fort prix (et pour trois ans!), les langues se délient et protestent. Est-ce un bon placement de la société d'État que de payer pour quelque chose qui était gratuit sur Internet et dont on venait de faire un DVD en plus? Pas sûr.

mardi 20 mai 2008

Les têtes à claques de retour

Il a fallu quinze petites minutes. Quinze minutes pour que je fasse sauter le serveur des Tête à claque hier. Après la diffusion de mon reportage au bulletin de 17h, des milliers d’internautes se sont rués sur le site, une bousculade qui a fait crouler le serveur. Tellement, que la compagnie qui héberge le site a décidé d’attribuer TROIS serveurs aux Tete a claque. Ça devrait tenir maintenant. En passant, un petit scoop, Michel Beaudet m’a annoncé qu’une nouvelle capsule allait être mise en ligne aujourd’hui. Les familiers reconnaîtront tout de suite la voix et les mimiques de Michel Beaudet, le créateur des Têtes à claques. Au téléphone, Michel Beaudet m’a confirmé qu’il a bel et bien signé une entente

Très rapidement, le site internet des Têtes à claques devient le point de ralliement des initiés ; rendez-vous toutes les semaines pour télécharger avec impatience la nouveauté des Têtes à claques. Le bouche à oreille aidant, la popularité des clips de Tête à claques explose ! Et quel succès ! Le clip de L’Halloween a consacré les Têtes à claques, les transformant aussitôt en icône de l’humour. Beaucoup de projets à venir pour eux : une version anglaise des sketchs, les Têtes à claques à la tv … Fiers de leur ambition et de leurs talents, the sky is the limit !